mardi 15 octobre 2013

Ce Couillon m'a tiré une larme


Vous avez sûrement tous éprouvé (sans toujours le formuler), l'orgasme culinaire. Râle de pur plaisir souvent accompagné de jurons, pouvant survenir indifféremment sur l'échine de cochon de l'ami Jérôme, le homard de la Grenouillère, le burger au bleu de votre amoureux ou les lasagnes de votre belle mère.

La larmette gastronomique, c'est autre chose. Emotion toute personnelle qui submerge sans prévenir. Je me suis laissée avoir par cette douce vague sur le port de l'Herbaudière il y a quelques semaines. J'étais pourtant préparée à ce dessert, mais j'ai flanché.
Les balades dans une autre forêt, le chocolat qui les clôturait, plus tard la résine sur les doigts avant d'attaquer les falaises calcaires, ces temps-ci le ramassage de pommes de pin avec mon mini-moi... Bim.


@Alexia Soyeux (moi je tremblais un peu...)

Des émotions, y en a eu d'autres, bien sûr... La truffe maquereau café, le homard salicorne...
D'autres en ont parlé tellement bien...



Donc, soit vous me trouvez encore plus folle, soit vous comprenez un peu mieux pourquoi notre budget restos est dix fois supérieur à celui alloué aux concerts. Pour ces émotions où l'on apprend pas mal sur soi et celui avec lesquels on les partage.

Merci Alexandre.

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